« Tu crains. Je t’aime bien. » ; Toi, t'es genre un vrai bon geek. Le genre heureux d'être là en vrai, le genre bon gros psychopathe quand j'y réfléchis. Qu'est-ce que tu peux me gonfler à ramener ta science sur ce lieu à tout bout de champ. Et c'est pas ça le pire, le pire c'est quand tu te lances dans de long discours sur des jeux dont je ne connais même pas l’existence. Et moi ? Je te parle shopping et manucure. Ouais, on a des échanges de sourds, c'est comme parler à un mur. Mais le mur, limite lui, ça se voit pas qu'il comprend rien. N'empêche que tes connaissances peuvent me servir, n'empêche que tu m'fais marrer parfois. Bref, je t'aime bien, toi.
« C'est pas le lieu, casse-toi on se portera mieux. » ; Même ici, il a fallu que je tombe sur un autiste décérébré. Sur le dernier des dégénérés. T'es trop beau. T'es trop là. T'es trop fort. T'es toujours trop. T'es trop con aussi. Mais tellement trop con. En plus tu fais que me reprocher ma cupidité, sur mes allures de Barbie et mes maladresses infinies. Et le pire, le pire c'est que j'en rie. Le pire c'est que je te demande jamais rien. Le pire c'est que j'en arrive presque à être heureuse d'être ici, juste parce que t'es là. Quand t'es là, je perds juste tout mes moyens. J'arrive juste à rire comme une débile à tes blagues pas toujours drôle. Mais je te dis rien, c'est pas l'endroit, je te regarde de loin. Je m'arrange pour jamais être dans un Royaume trop loin de toi. Je fais semblant qu'on se croise comme ça « par hasard » et tu remarques rien. Comme quoi, même dans un monde virtuelle, rien n'est simple. T'es chiant.
« Tu veux pas mourir. Moi non plus. Viens, on fait comme si on ne s'était pas vu. » ; C'est un peu comme un(e) meilleur(e) ennemi(e). Genre je la hais. Mais à lui en arracher les yeux. Ma passion est de faire des plans multiples pour la détruire. Seulement, mon aventure ici ne serait pas la même si cette personne n'était plus là. Je m'ennuierais à mourir, si je venais à la détruire. Ce serait tellement ennuyant un endroit sans toi. Va pas prendre ça pour une déclaration, t'es seulement l'seul adversaire à ma taille, alors ouais, je préserve même mes ennemies. Puis, t'as rien à dire, tu fais pareil. T'as eu plus d'une fois l'occasion de me butter, mais avoue que toi aussi tu te ferais chier. Je pense qu'en cas de grosses crises, je pourrais aller jusqu'à t'aider. Juste une fois. Et après j'assumerais pas. Bref, j't'aime pas, mais c'pas cool sans toi.
« Aaaaah. Sauve-moi. » ; Imaginez, vous êtes dans un monde totalement taré où vous risquez de mourir à chaque respiration. Enfin bref, un jour vint un énième moment de solitude dans ma nouvelle vie en ce monde. Et là, parce que voilà, la chance et moi ça fait quinze, je me suis fait attaquer. Me demander pas par qui, j'ai eu le réflexe le plus intelligent du monde : j'ai couru. Oui, parce que quand t'es dans un monde potentiellement dangereux où n'importe qui peut représenter un danger, courir devient une passion. C'est la suite qu'est moins logique. J'ai couru derrière un inconnu. Cet inconnu c'était toi. D'accord, c'était pas super prudent, mais t'es sympa, puis t'en rigole encore, hein. T'adore te foutre de ma gueule avec ça d'ailleurs. Mais si tu pouvais arrêter d'imiter mes cris de terreur en te foutant de moi à chaque fois qu'on se voit, j'aimerais bien. C'est pas marrant. T'es pas rigolo. Arrête.